21 février 2009

Les hippopotames dans la ville

L'action se déroule dans une grande ville (San Francisco au début du rêve puis une ville très dense, très froide, avec des galeries marchandes souterraines) dans un parc assez vert bien que peu arboré. Du béton, des pelouses, un banc, quelques arbres, en fait il est surtout"aéré", c'est une bulle d'air dans la densité.
Une rivière longe le parc, il y a une petite barrière blanche entre les deux. Ca donne un petit côté promenade maritime très agréable. L'ambiance est assez paisible, presque estivale. Je regarde au loin comme on regarde la mer, sans percevoir les limites de la rivière, l'eau est bleu/vert. Je respire.
Dans ce qui est redevenu une rivière , j'aperçois soudain des hippopotames. L'eau est trouble. Ils sont un petit groupe au début puis je ne vois plus qu'une mère et son petit. Je suis émerveillée, c'est apaisant de les voir. Quelque chose de "vrai"au milieu de la ville.
Un groupe de 2-3 jeunes hommes arrivent d'un côté, hilares, ils entreprennent de leur jeter des cailloux pour s'amuser, je suis horrifiée. C'était non seulement cruel mais c'était une atteinte à quelque chose de pur, de sacré.
C'étaient de petits cailloux gris lancés avec force, je les voyais atteindre les deux hippopotames. J'essaye de dire quelque chose pour qu'ils arrêtent de martyriser les pauvres bêtes, ils ne m'entendent pas ou m'ignorent. Puis ils émettent l'idée de verser leurs cannettes de bière dans l'eau pour leur en faire boire. Je suis écoeurée.
Inconscients

Le rêve de la sorcière espagnole

Trois sorcières se transforment en corneilles. Elles absorbent la lumière comme des morceaux de fuligine, comme si on avait déchiré le ciel. Elles survolent un paysage d’inondation, seuls dépassent les sommets des arbres et les toits des maisons. Je retrouve l’une des sorcières, brièvement, à Séville au XVIIème siècle. Puis de nos jours. C’est une femme qui affiche une cinquantaine d’années, vêtue d’une robe noire. Elle visite de nuit un cimetière en compagnie de son mari, un garagiste, et d’une troupe de jeunes gens goths. Elle parle l’égro, la langue secrète des sorcières, qui sert pour les rituels les plus obscurs. Sans transition, le rêve devient un film de série B tourné dans les années 70 en Castille. Un garage concurrent a lancé un défi au garagiste : remporter une course illégale de voitures gonflées. La sorcière se prélasse sur une chaise longue, protégée du soleil implacable par l’auvent de la station service. Son mari bricole une Mustang, tandis que le pilote, un beau gosse moustachu, passe le temps en buvant des bières en compagnie de bimbos. Le film se termine le grand soir, de manière très décevante, juste avant que la course ne débute.

Al'
rêveur

18 février 2009

Le rêve de l'hypermarché

Un hypermarché, en Guinée. Il fait nuit, il vient de fermer. Je m’y promène avec des amis. Tout à coup, éclate une fusillade. Des bandes ont fracturé les portes. Afin de protéger mes amis, je rejoins la bande la plus puissante. Elle pratique le vaudou. On m’initie dans une cave enfumée, éclairée aux flambeaux, dans la promiscuité des corps en transe. On me rase le crâne. Je prends un rouleau à pâtisserie parsemé de clous, que je me passe sur la tête. Dans chacune des plaies on insère une petite perle, de manière à former une résille ensanglantée.

Al'
rêveur

15 février 2009

Le rêve du commissaire Maigret

Le commissaire Maigret a disparu. Plus exactement, ses incarnations au cinéma et à la télé – Jean Gabin, Jean Richard, Bruno Crémer. Il reste le personnage littéraire, tel qu’on l’imagine en lisant les romans de Simenon, et que j’accompagne dans son enquête. On commence par la petite maison qu’occupaient toutes les incarnations à la manière d’une famille. On trouve une sacoche qui aurait dû contenir l’agenda du commissaire, mais ne contient plus qu’une plaque en laiton, une sorte de fétiche ou de porte-bonheur, peut-être une ancienne plaque d’identification de chien. La maison fouillée, on décide de se rendre chez une dame qui prétend être l’égérie du commissaire. C’est une châtelaine de forte corpulence, entre deux âges, qui nous accueille avec exubérance. Les statues qui ornent les fontaines du parc ont toutes la particularité de représenter le loup des dessins animés de Tex Avery. Les promeneurs qui déambulent au pied du château portent des costumes de ce loup, à ce détail près que la fourrure des costumes est verte. C’est le moment que choisit mon chat pour me réveiller…

Al'
rêveur