21 juillet 2006

Fin du monde

Une ambiance étrange flottait dans l'air de cet soirée d'été, l'équipe de France de football était visiblement encore en finale, j'étais seul avec Letizia chez un ami, dans une vieille maison (il
habite réellement en appartement). On prenait un bain tous les deux,
les chats grattaient à la fenêtre et voulaient rentrer. Des chats
voisins suivaient les autres.

Dehors la foule commençait à hurler de joie, les étudiants quittaient
leurs chambres de bonnes, sous les toits, pour grimper par les
conduits de cheminées. On leur disait de faire attention car les
tuyaux trop fins commençaient à tanguer dangereusement.

Les chats devenaient un peu fous, ils tournaient, sautaient par la
fenêtre comme pour jouer, sans se rendre compte de la situation : un
boom énorme retentissait alors que l'on redescendait les escaliers.
Par la fenêtre à l'étage, je voyais le ciel complètement zébré, le
noir *d'étoiles se remplissait devant mes yeux d'éclairs ultra fins,
pareils à un schéma mathématique ou peut-être à une figure de
dégramentation de disque dur : un immense trait remplissait le ciel à
360°, tournant sur l'univers entier et descendant vers l'horizon,
créant un motif abstrait inquiétant.

Je savais que la fin du monde allait bientôt venir.
La télévision annonçait que cela n'arrivait logiquement qu'une fois
tous les 20 ans, mais uniquement pour un éclair faisant une fois le
tour de l'univers. Ici, on annonçait plus de 13 tours, j'en comptais
bien plus d'un simple regard.

Une ambiance étrange flottait dans l'air de cet soirée d'été,
l'équipe de France de football était visiblement encore en finale,
j'étais seul avec Letizia chez un ami, dans une vieille maison (il
habite réellement en appartement). On prenait un bain tout les deux,
les chats grattaient à la fenêtre et voulaient rentrer. Des chats
voisins suivaient les autres.

Dehors la foule commençait à hurler de joie, les étudiants quittaient
leurs chambres de bonnes, sous les toits, pour grimper par les
conduits de cheminées. On leur disait de faire attention car les
tuyaux trop fins commençaient à tanguer dangereusement.

Les chats devenaient un peu fous, ils tournaient, sautaient par la
fenêtre comme pour jouer, sans se rendre compte de la situation : un
boom énorme retentissait alors que l'on redescendait les escaliers.
Par la fenêtre à l'étage, je voyais le ciel complètement zébré, le
noir tacheté d'étoiles se remplissait devant mes yeux d'éclairs ultra-
fins, pareils à un shéma mathématique ou peut-être à une figure de
dégramentation de disque dur : un immense trait remplissait le ciel à
360°, tournant sur l'univers entier et descendant vers l'horizon,
créant un motif abstrait inquiétant.

Je savais que la fin du monde allait bientôt venir.
La télévision annonçait que cela n'arrivait logiquement qu'une fois
tout les 20 ans, mais uniqement pour un éclair fesant une fois le
tour de l'univers. Ici, on annonçait plus de 13 tours, j'en comptais
bien plus d'un simple regard.


Sébastien Hayez
Graphiste-illustrateur
Villeurbanne (69)