17 octobre 2008

Le rêve du trétragramme

A la fac’, je fais partie d’un groupe auquel on propose, via une option d’Art, de participer à l’exposition d’un artiste connu. C’est un homme d’un certain âge, entre Le Corbusier et Picasso. On nous réunit dans sont atelier. On doit chacun faire un dessin avec un marqueur sur une feuille, laquelle sera ensuite collée sur un ballon de baudruche. Je n’ai pas de ballon, alors une amie me donne le sien. Elle a directement dessiné sur le ballon. Avec le poignet j’efface ce qu’elle a fait. Il en reste des sortes d’arabesques. Puis je pose ma feuille sur le ballon, et j’essaie de tracer une lettre de l’alphabet hébreu, un hè très allongé vers le bas. Je veux écrire « Dieu ». Le marqueur est trop fin, je n’arrive pas à faire une lettre bien épaisse, alors je me mets à griffonner, et la lettre se transforme peu à peu en un prince persan portant un turban. Me voyant bricoler sans aboutir, l’artiste décide de faire quelque chose. Il agrandit considérablement le ballon et la feuille, jusqu’à ce que l’ensemble fasse deux mètres de haut. Les arabesques révèlent deux boxeurs, dont l’un délivre un puissant uppercut à son adversaire. Fort de cette découverte, l’artiste prend un seau, où il a dilué de la peinture noire dans de l’eau, et jette son contenu sur le ballon. Ca fait des éclaboussures de sang. Puis il signe en haut, près de mon dessin : Blink.

Al'
rêveur