29 avril 2006

Et cette nuit ?

Et cette nuit ? Eh bien, encore des tas de rêves idiots, mais pas trop cauchemardesques... Genre, je me rends chez les beaux-parents de mon coloc, qui habitent une très grande maison à l'étage de laquelle se trouve un vaste jardin. Ils ont un chat géant, un grand félin roux qui feule à notre approche et s'enfuit en bondissant souplement. La ville est partiellement en ruines, des arches partielles, du mortier qui s'effrite, les immeubles vus en coupe du grenier à la dernière cave. Je vole sous les arches, ce sont les pentes de la Croix-Rousse, les marronniers sont couverts de fleurs. Mon parrain l'archevêque vient me chercher en voiture monospace, son chauffeur est une femme, ils me conduisent à la fac car j'ai repris mes études et vais être en retard pour le cours d'histoire, que j'ai déjà loupé la semaine dernière. Mais la fac est comme un petit village sur la colline, au-dessus de la ville, tout y est très mal indiqué, des flèches peu indicatives. Par contre il y a un arrêt du métro, c'est bon à savoir.

André-François Ruaud
Editeur, écrivain...

27 avril 2006

Bibémus


Je me promenais dans les carrières de Bibémus et j'aperçois au détour d'un chemin notre ami Jean, actuellement très malade et physiquement fort diminué. Paradoxalement il m'apparaît s'ébattant avec aisance dans le paysage cézannien, sautant comme un cabri, dévalant les chemins rocailleux avec une grâce juvénile. Me voici à la fois stupéfaite et enchantée de le voir si jeune, si souriant et porteur d'une telle vitalité.Il passe devant moi, croise mon regard avec insistance et fini par éclater d'un grand rire moqueur qui se répercute dans la nature.

Michelle Bigot
avril 2006

26 avril 2006

Sosies

Je suis au boulot, je discute avec mon collègue quand tout à coup, le voilà qui se dédouble ! Décontenancée et pensant que je souffre d'hallucination, je lui fait remarqué que je le vois double mais que la pièce autour de nous est restée normale… Il part montrer à tout le monde son double puis revient vers moi en me disant qu'en fait, c'était une plaisanterie : il avait embauché un sosie pour nous faire marcher. En revoyant le sosie, je me suis demandée comment j'avais pu les confondre : c'était une petite nana avec des dreadlocks ... Mon collègue me dit alors qu'il est passé par une agence de sosie sur Internet pour trouver cette personne.

Le plus dingue, c'est que ce matin je lui ai raconté mon rêve, et après quelques recherches, voilà sur quoi nous sommes tombés : http://www.sosie.com

Letizia
Villeurbanne