09 mars 2008

hillary clinton

emily et moi participions à un tour de table avec hillary clinton, dans les rues de nice, quand l'ancienne première dame des états-unis s'effondrait sur le sol, nous nous précipitions vers elle et je cherchais son pouls, ce n'était qu'un malaise, il n'y avait pas de tireur embusqué et je m'indignais de l'incompétence des gardes du corps qui continuaient de scruter fenêtres et arbres à la recherche d'éventuels complots quand leur protégée gisait à terre, ce qu'ils n'avaient toujours pas remarqué, nous ramenions hillary dans sa voiture blindée où elle refusait de répondre à mes questions sur son état de santé ou de nerfs, ou de possibles tensions au sein de son équipe, en désespoir de cause nous nous abîmions dans la diffusion télévisée d'une candidate de la star academy qui expliquait sans nuance aucune que pour gagner, il suffisait d'y croire ce qui déclenchait l'hilarité générale

laurent.herrou
écrivain

La maison à vider

Je revenais dans une maison que j'avais brièvement louée ou habitée sans en avoir l'autorisation. Je n'avais pas réussi à débarrasser toutes mes affaires et je venais essayer de le faire en douce.
Seulement je croise la fille de la propriétaire dans la maison, elle est avec plusieurs amis dont une nouvelle maman qui donne le sein dans un des lits. Ils étaient là en passage, profitant de la maison de la mère (la propriétaire était une ex employeuse). La jeune femme s'amusait un peu de moi, ses amis aussi.
La cuisine est remplie de mes affaires: des tonnes de journaux, de papiers. On me demande de manière toujours amusée mais légèrement méprisante (comme une bonne blague à mes dépends entre ce groupe d'amis) comment j'ai fait pour accumuler autant de journaux anarchistes. Il était clair que ces jeunes gens avaient fouillé les affaires que j'avais laissées faute de pouvoir débarrasser les lieux à temps. Puis la jeune fille montre un certain agacement, elle a bien rit mais il faut que je sois partie avec mes affaires à la fin du weekend. Eux s'en vont pour une escapade, à leur retour je ne dois plus être là.
Je me retrouve à essayer de ranger tout cela. Je suis là alors que je ne devrais pas y être; une gamine m'avait prise de très haut. Je me sentais mal mais j'essayais de réagir. Il y a un étage, une mezzanine, je me demande pourquoi je ne me suis pas autorisée à l'investir quand j'habitais là. Cette mezzanine aurait pu être sympathique. J'avance dans le vidage, j'y suis presque quand la porte s'ouvre violemment: c'est ma mère qui ne semble pas vouloir comprendre que je ne devrais pas être là et que j'essaye d'en partir. Je n'arrive pas à lui parler, à me faire comprendre, à l'arrêter. Elle me donne l'image du vent, elle est rentrée comme un coup de vent, une mini tornade, elle arrive au milieu de la pièce ou je suis de manière très fluide mais très imposante, je ne peux rien faire, les bras m'en tombent, je suis totalement dépassée. Elle déballe plein de meubles, d'affaires, qu'elle a amené pour ma maison. Tout va très vite, elle ne me laisse pas lui dire non, tout début d'objection est contré par des remarques comme quoi tel objet est très bien, mais si c'est la mode, etc... Je regarde impuissante, elle vient de bourrer la maison qu'il fallait que je quitte, je me sens clouée au sol, asphyxiée.

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