05 avril 2006

Yann

Ce rêve devait être la suite d'un autre, puisque je me souviens clairement être déjà passé dans cette rue.

J'étais semble-t-il en voyage scolaire, en tant qu'élève, bien qu’ayant fini mes études depuis bientôt 5 ans. Je me retrouvais dans une ruelle à l'aspect hispanisant voir sud-américain. Je savais être à Muret, petite ville près de Toulouse où je n'ai jamais mis les pieds, mais où Yann, mon meilleur ami habite.

Je me trouvais dans la rue où il habite, la plaque au dessus de moi m'indiquait que sa maison devait être à deux pas d'ici. C'était le cas : une maison ancienne typiquement exotique, fermée par une grille qui empêchait d'entrer à l'étage. Une femme qui ne parlait pas m'ouvrit la porte après ma demande de voir mon ami. Elle m'indiqua qu'il était à l'étage.

Les escaliers en colimaçon étaient larges mais, je devais me courber pour ne pas me cogner au plafond qui était de plus en plus bas au fur et à mesure que je montais.

Un appartement sombre mais frais lui servait de retraite, je le rencontrai mais son visage restait flou, comme sur les photos de lui, où il apparaît toujours masqué, caché.

J'étais très content de faire enfin sa connaissance, on parla de beaucoup de chose, il me montra une collection de dessin qu'il avait fait. Je connaissais ses goûts pour l'écriture et la musique mais il m'avait caché le dessin. Ils étaient bien meilleur que les miens, dans un style proche d'Otomo (dessinateur de manga). J'étais un peu jaloux.

Sébastien Hayez
Villeurbanne (69)

Rêve éveillé

Vers 3 heures du matin, en plein sommeil, j'ai réveillé mon amie.
J'étais dans un espace sombre et réduit. Je me sentais enfermé et mal à l'aise.

Je me suis agité, relevé et d'une voix claire, j'ai dis : "Allume la lumière il y a des souris dans le tonneau !". Rien d'autre puisque ma phrase m'a réveillé.

Sébastien Hayez
Villeurbanne (69)

02 avril 2006

Où se trouve la sortie ?

Je stationne sur le parking de la Grande Surface où j’ai l’habitude de faire mes courses et j’essaie vainement de trouver dans mon porte-monnaie, puis au fonds de mon sac, un euro. Impossible de trouver cette fameuse pièce qui me permettrait de disposer d’un caddie.

Je me retrouve cependant poussant l’objet convoité et me dirige vers l’entrée. Je la franchis et me voici, non pas dans le supermarché mais à l’intérieur d’une exposition. Je n’éprouve pourtant aucun sentiment d’inquiétude ou de stupéfaction ! Face à moi j’aperçois un très grand dessin qui occupe une grande partie de la surface du mur et sur la gauche une multitude de petits dessins forment un carré imposant. Je reconnais immédiatement le graphisme et les obsessions de Mouton ; plus connu sous son nom d’artiste : SORGUE.

Quelle aubaine pour moi de pouvoir visiter cette exposition ; je suis ravie. Je continue ma visite calmement. Je passe d'un dessin à l'autre et parfois m’y attarde. Je suis bien.

Au bout d’un moment, je commence à m’inquiéter et cherche LA SORTIE. Je veux absolument reprendre le passage qui me mènera cette fois à mon premier objectif. Je tourne et me retourne inlassablement. Je lâche alors mon caddie pour être plus mobile. Je me déplace rapidement et dans tous les sens et me mets à détester franchement cette exposition ; la peur s’infiltre en moi.

Je prends alors conscience de la dramatique situation dans laquelle je me trouve : je suis seule et il n’existe aucune sortie...

je cherche...
je cherche...mais je cherche en vain...

je m’extirpe de ce cauchemar pour enfin me réveiller !

Michelle Bigot