25 mars 2009

Le rêve du camp de concentration

Pendant tout le rêve j’entends des bouts de la chanson de Brel, Dans le port d’Amsterdam, sous forme d’échos subliminaux. On est en 1944. Une inondation massive, consécutive au sabotage des principales digues, vient de ravager les Pays-Bas. Il fait gris et froid. Un fin duvet de neige recouvre les cadavres. En passant par les égouts, un photographe tente de pénétrer dans un quartier d’Amsterdam transformé en camp de concentration. La structure des égouts est particulière : il ne s’agit pas d’égouts à proprement parler, mais de canaux couverts ; la ville a les pieds dans l’eau comme Venise. Un jeune gitan sert de guide. Le photographe parvient à prendre des photos de l’entrée du camp ; les soldats portent des casques à pointes, des masques à gaz et des trench-coats. Le photographe s’enhardit jusqu’à poser son trépied en plein milieu de la rue. Un officier SS le repère. Il doit s’enfuir.

Al'
rêveur