21 décembre 2006

à fabrice colin

«(…) la pluie en rafales phénoménales sur nice cette nuit, dont restent des traces grises dans le ciel au matin, fait des rêves de fin du monde, c'était extraordinaire ce sentiment que peut-être, ça allait se terminer vraiment, tout, je demandais autour de moi, vous y croyez, vous, que ça va se terminer -il y avait des corps dans les arbres, la première vague avait fait des ravages, je me suis dit que j'allais écrire à slumblogger pour une fois, c'était étrangement réel, rare, il y avait ce truc de la dernière image des "oiseaux" d'hitchcock, tu vois? quand ils sortent après le massacre et que tu pressens qu'à part eux, ce qui n'est pas dit, le monde est mort, je me suis réveillé étonnamment vivant (…)»


laurent herrou
Ecrivain