12 mai 2006

Pantomime nipponne

Cette nuit j'ai fait l'un des rêves les plus troublants qu’il soit.J'assistais à un spectacle entre la pantomime, le déguisement et une certaine forme de magie propre à certains spectacles japonais, (du moins dans mon rêve c’était une discipline nipponne).

Un personnage en costume de samouraï des temps modernes apparaissait derrière une petite barrière de protection : 2 poteaux et une barre transversale. Il était cul-de-jatte mais flottait à hauteur de la barre.

Son spectacle était composé d'un ensemble de mouvements chorégraphiques et de tours de passe-passe corporel : il se courbait et décrivait un grand arc de cercle avec son bras droit, une fois en l'air son nez avait disparu et il le tenait clairement dans sa main. Puis il inversait le mouvement et remettait son nez en place. Plusieurs tours me semblaient incroyables et vraiment composés comme un spectacle avec des tours plus traditionnels dont certains, fabuleux, ponctuaient les passages forts.

La chute était prodigieuse : le personnage s'attrapait la cuisse droite et l'élevait en l'air, puis de la cuisse ôtée sortait son clone vivant. Son autre bras se prolongeait en torse, puis un autre clone sortait. La chose se reproduisait d'un coup : un autre personnage se prolongeait du deuxième.La caméra “dézoomait” d'un coup et l'on découvrait que la figure créée représentait un revolver très réaliste. Une adresse de site me venait en fin de rêve, mais n'a pas survécu à mon réveil.


Sébastien Hayez
Illustrateur

11 mai 2006

Cauchemar

Michelle Bigot
Illustratrice

09 mai 2006

Dessins-animés

Ce matin, j'ai rêvé que j'étais devenu producteur de dessins animés.J'avais décidé de produire une version animée du dernier scénario de film de Jacques Tati. Ça se passait effectivement dans une grande maison toute en lignes droites, vitres et plateaux typique du modernisme, mais en revanche je me demande qui était le personnage, un gros bonhomme tout rond assis dans une chaise-longue, du crâne chauve duquel sortait une sorte de vapeur en cercles concentriques, et des tas de chiffres... En même temps que je produisais ce film, je me trouvais à Bordeaux, où je finissais mes études et était un peu angoissé de quitter cette ville que j'aime. Le rêve se déroulait dans une grande salle toute en béton brut, sans doute une cafétaria de fac, avec ici et là des fauteuils et tables basses très fifties.

André-François Ruaud
Editeur, écrivain