31 juillet 2009

Le rêve du Nil dans une cave

Comment suis-je arrivé là ? J’ai perdu la première partie du rêve. Je ne me souviens que de silhouettes en trench coats noirs, parlant allemand ; de flingues agités. Rien, donc, qui n’augure de ma visite de cet endroit tout à fait particulier. C’est un fleuve dont la vallée est recouverte par une immense voûte en maçonnerie, percée de puits de lumière, comme une cave. Le fleuve ressemble au Nil, d’ailleurs la structure a été érigée pour emprisonner Cléopâtre et sa suite. Prison que la reine partage avec une foule issue de toutes les époques. Des navires à voile et à rames circulent sur l’eau placide. Soudainement, l’eau devient une sorte de vase couleur perle. Elle coule entre les doigts comme de la poussière humide. Plutôt que de subir la soif, les prisonniers se livrent des batailles terribles autour des derniers tonneaux; des régiments de piquiers s’embrochent mutuellement comme sur un tableau de la Renaissance.

Al'
rêveur

26 juillet 2009

Deux rêves enchâssés

De retour chez mes parents. Tard dans la nuit je me réveille avec une envie d’aller aux toilettes. Il me faut de la lumière. L’interrupteur fait du bruit. Il a du réveiller ma mère. Si elle voit de la lumière filtrer de sous la porte de ma chambre, je suis bon pour un sermon. Le bouton ne marche plus, je n’arrive pas à éteindre la lumière, ma mère vient voir ce qui se passe. Ce faisant, elle réveille mon père. Il est très en colère. Il a déjà le sommeil difficile. Il vient nous voir. Il prend mon portefeuille et le fouille. Je lui dis que ce n’est pas avec ce que je gagne de la peinture qu’il y aura de l’argent dedans, et puis que j’ai le droit de me lever la nuit pour aller aux wc, maman abuse.
Ensuite, je fais un bref rêve où je me retrouve dans un immeuble de bureaux en forme de boule, soutenu par quatre piliers. J’y travaille plus ou moins, on me demande de chasser les guêpes grandes comme le pouce qui commencent à l’infester. Puis l’immeuble se met à fondre depuis le rez-de-chaussée, les gens aussi, comme des sucreries, c’est la cohue pour monter en haut et échapper à ce destin, mais le dernier étage atteint l’immeuble se referme comme un piège et tout le monde fond quand même. Les écrans encastrés dans les murs sont les derniers à fondre, ils diffusent un vieil épisode de Star Trek en noir et blanc.

Al'
rêveur