18 mars 2006

La jeune fille au camélia...


Personnage de rêve...

Michelle Bigot
Illustratrice

17 mars 2006

Lui...

Cela fait 3 mois que je ne l'ai vu et là pour la première fois en 3 mois...

... j'ai rêvé de lui. Arrivé chez des amis j'aperçois une ombre, une silhouette, qui se précipite, s'enfuit, se cache de moi... Intrigué je la poursuis, je la traque dans les moindres recoins, je me retrouve au deuxième étage cherchant toujours cette personne qui me fuit...

Je ne la trouve pas alors je me résous, peut-être n'était-ce qu'une illusion alors je redescends au rez-de-chaussée, je m'attarde devant la baie vitrée où à travers je vois le jardin. Je sens une présence à côté de moi je tourne la tête et le voilà... devant moi, souriant comme si de rien n'était...

The... The

J'étais morte ...

Oui, dans mon rêve j’étais morte... J’étais morte mais j’évoluais dans le monde des vivants. J’évoluais de façon très particulière puisque j’avais l’impression d’être parfois visible ou bien invisible. Je passais d’un état à l’autre, mais ce passage n’était pas très net et difficile à expliquer.

J’éprouvais une sensation pénible.

Je me suis retrouvée brusquement dans une sorte d’impasse très sombre dans laquelle je me suis engagée. Elle s’est transformée en terrasse de plus en plus étroite, longue, pour finalement déboucher sur une place très fréquentée, grouillante de monde où j’étais bousculée sans aucun ménagement.

Je comprenais que je n’étais pas véritablement parmi eux.


Michelle Bigot

Un fantôme dans la garde-robe

J’entre dans ma chambre, la fenêtre est ouverte. J’aperçois un bras qui bouge; ce bras sort de la porte du garde-robe, il est rembourré en tissu. Ce bras me happe au passage. J’essaie de me délivrer.


Une femme de 51 ans
Québec, 1991
Source

Un travail à corriger

Une fille, style une de mes coiffeuses, me laisse un travail à corriger; elle craint de ne pas avoir une belle note.


Une femme de 51 ans
Québec, 1991
Source

15 mars 2006

Une salle grandiose

Je rêve que je me recouche après le dîner et que je rêve que je vois une salle grandiose avec un plafond tout travaillé, extraordinaire.

Une femme de 51 ans
Québec, 1991
Source

L’exposition

J’ai vu une exposition d’oeuvres d’art composée de six tableaux.

Une femme de 51 ans
Québec 1991
Source

14 mars 2006

L'ascenseur

J'ai très souvent fait des rèves érotiques.Des rèves qui représentaient mes fantasmes,avoués ou inavoués.
Et cette nuit là,mon rève s'est portés sur le fantasme qui reste pour moi une chose à faire avant de mourir...

J'entre dans le couloir de mon vieul immeuble parisien. C'est une de ses jolies petites entrées, avec au bout un ascenseur. Un petit ascenseur comme on les faisait avant, qui ne sont pas fermés par des murs mais par des vitres, et qui monte dans l'immeuble le long de barreaux en fer forgé. J'entre donc dans cet ascenseur, et à ma grande stupeure, j'y découvre mon petit ami

Lui, évidemment est bien au courant de ce fantasme qui m'obsede. Je vois son petit air malicieux lorsqu'il me regarde, l'ascenseur monte alors un étage, il ne dit rien, Il passe le deuxième étage, et avant d'arriver à notre palier, il appuye sur le bouton d'arrèt. Stupefaite je me retourne, et là Matthieu se met à genou, sort de sa poche un petit coffret et me lance un "Ma puce, je n'ai jamais aimé personne comme toi, tu es la femme de ma vie, ÉPOUSE MOI". J'appercois la bague, je pleurs en sortant un oui bien décidé, et il me passe la bague au doigt.
Alors nos regards se croisent comme s'il savait de quoi j'avais envie, là,dans cet ascenseur. Il pose sa main sur mon visage, commence à m'embrasser tout en déboutonnant mon chemisier. Et voilà qu'il se met à me faire l'amour, collée contre la vitre de l'ascenceur, où tout ceux qui passait par l'escalier pouvait nous voir en pleine action.

Le plaisir était total; l'homme de ma vie qui me fait l'amour, un brin de sauvagerie dans le regard, le danger d'etre vu,et surtout... L'ascenseur. Cet endroit qui a toujours réveillée mon imagination et mon excitation...

6:30: mon réveil sonne. J'ouvre les yeux, presque déprimée de n'avoir fait que réver. Mais tout d'un coup je sens une main qui se glisse sur mon ventre accompagnée d'un "bonjour ma puce". Et là,je me dis que rien n'est encore perdu...

Marie-Astrid Maurel

L’appartement

Je suis dans un très grand appartement avec mon «beau-père» et ma «belle-mère» (dans le rêve). Nous sommes en train d’aménager. Il y a une vieille actrice fatigante, amie de mes parents adoptifs, qui parle sans arrêt. Elle finit par s’en aller avec mon «père» qui la reconduit. Je suis seule avec ma «mère» et elle me fait visiter la place.

Elle me montre leur chambre. C’est une pièce toute blanche avec le tour des fenêtres et des portes de couleur bleu marin. Il y a un coussin de cuir en plein milieu. Les autres meubles ne sont pas encore arrivés. Je lui demande ce que le coussin fait là. Elle me dit que c’est leur lit. Comme je ne comprends pas, elle me montre : en appuyant sur un bouton du coussin, il gonfle et bascule pour se transformer en lit «queen» (le coussin est en cuir bleu marin). Je m’en vais au salon près de la porte d’entrée, il y a une immense fenêtre panoramique sur le mur extérieur. Il y a beaucoup de trafic dans la rue et on entend le bruit des véhicules qui passent. Il fait nuit.

Devant la fenêtre, il y a un rideau doré transparent. Je peux donc voir mon reflet dans la vitre. Je décide d’en profiter pour faire du ballet. Ma «mère» est restée dans la chambre pour défaire ses bagages. J’ai oublié de dire qu’elle est assez vieille et porte ses cheveux blancs en chignon sur le dessus de la tête. Mon «père» est chauve et assez bedonnant. Je danse donc le ballet en me regardant dans la vitre. Je fais des pliés, des pirouettes, des sauts…

Soudain, on sonne à la porte et je vais répondre. C’est la vieille actrice qui rapplique. Je ne veux pas la voir et je lui dis de nous laisser tranquilles (je sais que ma «mère» la trouve fatigante aussi). Il fait encore nuit et, au-dessus de son épaule, je vois un aqueduc d’autoroute pas très loin, c’est de là que vient le bruit du trafic. Je claque la porte au nez de la vieille et ma «mère» trouve cela bien drôle. Mais j’ai des remords : j’ai peur de lui avoir fait de la peine et je crains qu’elle aille se suicider sur le pont que j’ai vu. Mon «père» entre à ce moment-là et me rassure. Elle me prend pour une petite effrontée et s’en retourne chez elle.

Je veux aller me changer car je suis en collant de ballet (couleur off-white) et je n’ai pas encore vu ma chambre. Elle est au fond du couloir face à l’entrée, à droite. Les murs sont blancs et les cadrages de la porte et de la fenêtre sont verts. Il y a plein de tiroirs à même les murs et mon linge est dedans. Il fait jour dehors et, par la fenêtre, je vois la pelouse très verte de notre terrain. Il y a une petite clôture blanche qui l’entoure. À côté, il y a une usine mais on ne voit que le stationnement qui comporte une dizaine de places occupées par des voitures très colorées (vert, jaune et rouge), style 1950.

Une femme de 21 ans
Québec, 1991
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