26 mars 2010

L'examen raté d'avance et de retard


Je dois passer un examen mais je n'ai aucune connaissance, je ne suis pas allée en cours, je n'ai pas de livres et pourtant je dois me présenter.

J'apperçois une salle avec des gens en train de composer ainsi qu'une feuille avec un sujet et j'entrevois mon suplice.
Puis je me retrouve quelque part en banlieue loin du centre d'examen.
Je suis dans les couloirs d'une gare, en sous sol, je ne sais pas quel quai prendre. Je monte sur un quai et je vois l'heure, il est 6 heures (ou 3 heures je ne suis plus sure), l'heure à laquelle l'examen commence et je n'y suis pas. Je tente malgré tout de m'y rendre, apréhendant la honte d'arriver au milieu de l'examen et la panique devant la copie avec si peu de temps.
Il y a un attentat, mon train explose.

31 juillet 2009

Le rêve du Nil dans une cave

Comment suis-je arrivé là ? J’ai perdu la première partie du rêve. Je ne me souviens que de silhouettes en trench coats noirs, parlant allemand ; de flingues agités. Rien, donc, qui n’augure de ma visite de cet endroit tout à fait particulier. C’est un fleuve dont la vallée est recouverte par une immense voûte en maçonnerie, percée de puits de lumière, comme une cave. Le fleuve ressemble au Nil, d’ailleurs la structure a été érigée pour emprisonner Cléopâtre et sa suite. Prison que la reine partage avec une foule issue de toutes les époques. Des navires à voile et à rames circulent sur l’eau placide. Soudainement, l’eau devient une sorte de vase couleur perle. Elle coule entre les doigts comme de la poussière humide. Plutôt que de subir la soif, les prisonniers se livrent des batailles terribles autour des derniers tonneaux; des régiments de piquiers s’embrochent mutuellement comme sur un tableau de la Renaissance.

Al'
rêveur

26 juillet 2009

Deux rêves enchâssés

De retour chez mes parents. Tard dans la nuit je me réveille avec une envie d’aller aux toilettes. Il me faut de la lumière. L’interrupteur fait du bruit. Il a du réveiller ma mère. Si elle voit de la lumière filtrer de sous la porte de ma chambre, je suis bon pour un sermon. Le bouton ne marche plus, je n’arrive pas à éteindre la lumière, ma mère vient voir ce qui se passe. Ce faisant, elle réveille mon père. Il est très en colère. Il a déjà le sommeil difficile. Il vient nous voir. Il prend mon portefeuille et le fouille. Je lui dis que ce n’est pas avec ce que je gagne de la peinture qu’il y aura de l’argent dedans, et puis que j’ai le droit de me lever la nuit pour aller aux wc, maman abuse.
Ensuite, je fais un bref rêve où je me retrouve dans un immeuble de bureaux en forme de boule, soutenu par quatre piliers. J’y travaille plus ou moins, on me demande de chasser les guêpes grandes comme le pouce qui commencent à l’infester. Puis l’immeuble se met à fondre depuis le rez-de-chaussée, les gens aussi, comme des sucreries, c’est la cohue pour monter en haut et échapper à ce destin, mais le dernier étage atteint l’immeuble se referme comme un piège et tout le monde fond quand même. Les écrans encastrés dans les murs sont les derniers à fondre, ils diffusent un vieil épisode de Star Trek en noir et blanc.

Al'
rêveur

22 juillet 2009

Le rêve des kamikazes

Le rêve dure le temps d’un crépuscule : d’abord un flamboiement rouge et or, puis, progressivement, l’obscurité bleutée. Un officier japonais, autoritaire et cruel, brandissant bien haut son pistolet, envoie les jeunes hommes de son escadrille se faire tuer. En matière d’avions ils n’ont même pas de chasseurs zéros, ils ont de vieux biplans de la première guerre mondiale, des engins de toile et de bois qui portent encore les couleurs allemandes.

Al'
rêveur

19 juillet 2009

Le rêve du Nautilus téléguidé

Je suis en compagnie d’amis perdu de vue, dans une ville où a lieu une convention de jeu de rôle. Il y a partout des adolescents. Je vais d’abord dans une boutique proposant d’anciens numéros de revues qui ont cessé de paraître. Je passe du temps à les feuilleter, pris de nostalgie. Puis avec mes amis nous descendons la rue vers un magasin de modélisme. Il y a des avions suspendus au plafond. Des avions rares, expérimentaux, des ailes volantes. Je suis pris de gêne à l’idée de sortir du magasin sans rien acheter. Je demande à l’un des vendeurs s’il a des sous-marins téléguidés, plus spécifiquement le Nautilus du film des années cinquante. Il n’en a pas. Il me propose un Nautilus en porte-clefs. J’émets un second choix : je voudrais un hélicoptère que je puisse faire décoller du balcon de mon appartement.

Al'
rêveur

04 juillet 2009

Le rêve des cauchemars imbriqués

Je rêve que je suis dans ma chambre, chez mes parents, et que je fais des cauchemars. Dans un premier cauchemar je visite un temple de l’Egypte antique, au milieu du désert. Une falaise est couverte d’inscriptions gravées, en hiéroglyphes et en grec ; les inscriptions sont denses, elles s’entremêlent, elles me font peur. Dans un deuxième cauchemar, je loge dans la maison d’un archéologue. Il connaît un moyen pour voyager dans le temps et se rendre dans l’Egypte antique : il y a des cocons dans son salon, de grands cocons, assez grands pour que l’on puisse rentrer dedans. Ces cocons vous font voyager dans le temps mais vous transforment aussi en démon. Je me réveille à l’intérieur du rêve, il n’y a ni mon père ni mon frère, il n’y a que ma mère en robe de chambre dans la cuisine ; je lui dis que j’ai peur, je voudrais qu’elle me réconforte, qu’elle me laisse dormir dans son lit, mais je ne fais que l’agacer, elle me donne un lexomil.

Al'
rêveur

23 juin 2009

Le rêve de l'hiver où il ne fait pas froid

Mon esprit se détache de mon corps et me permet d’effectuer des plongées dans un monde souterrain. J’ai le sentiment qu’il est loin sous terre, mais par ailleurs rien n’indique que je me rends dans une caverne ; il y a le ciel, et pas de parois latérales. Ce monde est en ruines et connaît un hiver perpétuel. N’émergent de l’épaisse couche de neige que les arbres dénudés et des pans de mur. Pourtant, il ne fait pas froid. Cette neige est peut-être d’origine chimique. Les gens sont vêtus de haillons noirs. A chacun de mes passages je rends visite à une clocharde qui est aussi une prophétesse. Elle erre dans les ruines d’une grande maison, en compagnie de silhouettes noires, ou reste prostrée. Je note ses divagations sur un parchemin. Elle dit des choses terribles, sauf que je suis incapable d’en saisir les mots, c’est comme si ma main seule entendait son discours.

Al'
rêveur