04 avril 2008

Le rêve du manuscrit

Je vais passer quelques jours chez un ami écrivain et sa copine. Il insiste pour lire les quelques pages d’un roman que j’ai commencé à écrire, sur un flic confronté à des disparitions d’origine extra-terrestre, dans le New-York des années 50. On est dans sa chambre. Il annote mon manuscrit ; il trouve le début très bon, mais le reste vraiment nul. Il me dit, un peu gêné, que je perds mon temps avec l’écriture, que je n’ai pas le talent pour. De rage, incapable de parler, je m’empare de son stylo et j’écris sur la première page : TU M’AS DIT QUE JE N’AI AUCUN AVENIR FILS DE PUTE. Je vais dans le salon rassembler mes affaires. J’entends sa copine qui lui dit de ne pas s’en faire, que je suis un pauvre type.

Al'
rêveur