02 avril 2008

le rêve du chat

Encore un rêve de téléportation. Je me réveille un peu avant l’aube, paniqué car je n’y vois rien : panne de courant. La chambre, dans mon appartement, et ma chambre, chez mes parents, se confondent : je sais que je suis dans mon appartement seulement parce qu’il y a mon chat qui dort contre mes jambes. Il y a, sur ma gauche, un élément de ma chambre d’adolescent : un combiné radio-cassettes-CD posé sur un tabouret. J’entends des bruits, et la télé, très étouffée, en provenance de la cuisine, chez mes parents, comme à chaque fois qu’ils se lèvent. Je voudrais prendre le petit-déjeuner avec eux. Je me lève, le chat me suit. Je porte un pyjama. Dès que je passe la porte, je suis dans le couloir, chez mes parents. Je suis guidé par la lumière en provenance de leur chambre et de la cuisine. Ils échappent forcément à la panne de courant de mon appartement. Mon père est dans la cuisine, quant à ma mère elle est encore en train de se lever. Je vais la voir. Elle est ravie de cette surprise, elle me demande comment j’ai fait pour venir dans la nuit sans les prévenir. Je lui explique, je lui montre le chat occupé à tout sentir, en lui disant que c’est mon élément de repère, mon attache, qu’il me permettra de rentrer chez moi (dans le rêve, je pense au mot « clef »). Je ne suis qu’à moitié réel. Puisque la porte de ma chambre fait sas de téléportation, ma mère se dit que je repartirais bien avec quelques meubles qu’elle gardait pour me les donner. Dans une sorte de frénésie, devant la porte, elle empile tables basses et commodes, comme si elles n’avaient pas de poids. De beaux meubles Art-Déco, c’est dommage que je n’aie pas de place dans mon appartement. Puis je prends le chat dans mes bras, et je rentre en réintégrant une sorte de moi spectral resté figé un peu après la porte.

Al'
rêveur