10 décembre 2007

Le rêve du jeu qui a trop de règles

Avec des amis, je joue à un jeu de plateau. Notre table se situe dans une clairière, au pied d’un château médiéval restauré. Le jeu est complexe, avec une multitude de cartes et de pions. Il simule l’affrontement entre des seigneurs vampires. Chacun des joueurs dispose d’une forteresse en plastique, modulable, et doit faire avancer ses troupes au travers d’une sorte de place centrale pour attaquer les autres forteresses. Les cartes représentent les pouvoirs spéciaux dont disposent les vampires pour gêner leurs ennemis ou favoriser leurs soldats. Le vampire que je joue est un maître de la mort, il y a aussi un maître des rêves, un autre de la guerre, etc… Il y a tellement de paramètres à prendre en compte, et tellement de règles spéciales, que chaque tour prend une éternité. Je finis par dire que ce jeu serait plus fun s’il était adapté sur ordinateur. On fait une pause pour manger. Une des cartes me donnant le pouvoir de lévitation, on me charge d’aller chercher des kébabs. Je sors en volant de la forêt pour atterrir dans un fragment de rêve que j’ai déjà rencontré. Le kébab se trouve au Liban, adossé à une supérette. Le patron fait cuire sa viande en plein air, non pas verticalement, mais horizontalement. Il faut quelqu’un pour faire tourner la broche. Comme il y a déjà pas mal de commandes en attente, le patron, un gros homme à l’air fatigué et au t-shirt blanc taché, me propose une partie de cartes. Il m’offre une canette de jus d’orange fraîche, à l’étrange format cubique. On s’assoit à une table à côté. Le jeu ressemble à une bataille, sauf que chacun dispose d’une pile face cachée et que l’on fait des paris. Bien que ne connaissant pas les règles au début de la partie, je m’en sors bien.