Le rêve de l'acier du désert
Quelque part en Mauritanie, au bord d’un fleuve boueux. Une maison coloniale brûle, un chien de berger en sort en courant, il se roule dans le sable pour éteindre les flammes sur lui. Il y a un vieux devant, gris et triste, il ne fait rien. Cette maison appartenait à une femme écrivain. Elle a disparu un peu avant. Une base militaire française, située à des centaines de kilomètres, dans la ville la plus proche, envoie un hélicoptère la rechercher. L’appareil est pris dans une tempête de sable et se crashe juste à côté de la maison. Une seconde expédition est montée, en jeep. Mais elle finit par ne plus donner de nouvelles. A sa tête il y avait un officier autarcique et forte tête, que l’on soupçonne d’avoir déserté. On décide d’une mission secrète visant à l’abattre. Une sniper fait le trajet depuis la France. Elle a un air dur, elle ne porte qu’un pantalon de treillis et un débardeur kaki. Deux adolescents de l’armée mauritanienne doivent lui servir de guides, ils sont armés de kalachnikovs et se baladent en uniformes de parade vieux d’un siècle, débraillés, trop larges pour leurs corps minces. Cependant, l’officier disparu et son sous-off avec qui il entretient une relation trouble, sont revenus ; ils logent dans un immeuble jamais fini, juste en face de la caserne française. La sniper tente de les tuer mais les rate à cause de la chaleur qui déforme l’air… alertés par ses tirs, ils réagissent et la capturent au pied du bâtiment, tandis que les jeunes soldats mauritaniens détallent. Elle est ligotée. L’officier abat son compagnon devant elle, puis s’assoit et dégoupille une grenade qu’il garde à ses pieds. Il dit en pleurant : « nous étions l’acier du désert… ». La grenade explose.
Al'
rêveur
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