rêve / jour 4
au matin ne restent que des images, des impressions du quatrième rêve, la nuit pourtant s'est interrompue sur des éveils brumeux, troublés, le château envahi par le lierre, la nécessité de tirer ce lambeau de peau sur la jambe, la souffrance dans la crispation du visage et les billots d'os à vif, les hurlements de douleur et d'appels à la clémence, la moelle rouge vif qui pulsait comme un cœur et l'évanouissement, noyade liquide, limpide, suivie d'autres images qui s'effilochent au fil de la journée, ne subsiste que cette lacune, triste, l'évidence de la matière gâchée, perdue
laurent herrou
écrivain
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