Le rêve des dodos
Un ami squatte la maison familiale. Il s’est aménagé un repaire secret dans l’un des bâtiments, du côté de la cave. Un panneau coulissant, un matelas posé par terre, quelques affaires. On est une bande de copains à lui rendre visite. Il nous montre tous les recoins qu’il connaît. Le lendemain, à l’aube, un pote va dans la cour imiter le cri du coq. C’est le signe du rassemblement. Mais j’ai d’autres plans pour la matinée. Je m’en vais courir par les petites routes de campagne. Dans ma main gauche, un bâton avec au bout une roue ; dans ma main droite, une ventouse pour déboucher les WCs. Je ne sais plus où sont passées mes jambes, peut-être ont-elles disparu, ou alors je les tiens repliées contre mon torse ; en tout cas, grâce à ce dispositif, j’avale les kilomètres. Je croise un voisin sur son tracteur. Il me dit de rentrer chez moi par le chemin le plus court. Donc il me faut escalader le versant boisé de la colline. Lequel abrite une colonie de dodos géants. Des monstres qui n’aiment pas être dérangés, et qui le manifestent en tentant de m’écraser avec leurs becs énormes. J’arrive à la maison. Des épisodes s’enchaînent, perdus au réveil. Puis je me retrouve dans la salle des fêtes du village, vêtu d’orange comme un moine bouddhiste ; j’assiste à une messe d’enterrement.
Al'
rêveur
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