Ce matin, j'étais en compagnie de mon ex-coloc. Mais aussi de ma petite chatte, Jabule. Nous revenions de je ne sais quel pays étranger, et voyagions à bord d'une nef si immense qu'une partie en était occupée par une morceau de campagne. Nous étions logé dans une vaste chambre, avec lits superposés trônant au milieu de la pièce. Jabule jouait sur l'épais édredon blanc puis sautait sur le plancher et, passant la porte en métal, allait faire quelques pas timides sur la terre battue de l'extérieur. Je découvrais d'ailleurs avec plaisir que mon vieil ami chti, Philippe, avait planté sa tente auprès du poulailler du navire. Regagnant notre cabine, je m'inquiétais tout de même: nous avions été séparés de notre majordome à la douane (un grand tapis roulant sur lequel il fallait grimper), et nous ne l'avions plus revu, lui d'habitude si ponctuel. Qu'allions-nous bien pouvoir faire si notre fidèle butler avait raté le départ?
André-François Ruaud
éditeur
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