07 février 2009

Le rêve du palais de Tibère

Je me promène avec un ami dans un quartier de villas, situé sur les hauteurs de Capri, non loin de la mer. La plupart des maisons intègrent des ruines antiques, lisibles dans les murs ou exposées dans les jardins. Je dis à mon ami que se trouvait là le nid d’aigle de l’empereur Tibère. Le ciel a une teinte délavée, comme sur une vieille photo. Nous sommes baignés par la lumière d’un chaud soleil d’été. Je cours, foulant les herbes hautes d’un terrain vague. Je glisse dans un nouveau rêve, où j’assiste à l’engloutissement de l’Atlantide grâce à l’interface d’un jeu vidéo ; je suis entouré par les dieux de l’Olympe, qui banquettent sur des couches, de l’encens brûle dans les cratères et on verse de l’ambroisie. Enfin je retrouve l’ami du premier rêve. Nous sommes devenus experts en puits. Une vieille dame, qui occupe un château gothique, souhaiterait faire creuser un puits artésien. En entrant dans la cour, je suis stupéfait d’y rencontrer les vitraux multicolores d’une façade Art Nouveau.

Al'
rêveur